Aventure vidéoludique dans Zelda Breath of The Wild
- Mélanie - The Travel Nerd
- 6 août 2020
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 sept. 2020
Ma vision du monde du jeu vidéo a changé le jour où, véritablement, j’ai eu la sensation de voyager dans un jeu. Et ce jour-là, c’est quand j’ai joué pour la première fois à The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Découvrons alors pourquoi ce jeu est parfait pour partir à l’aventure, au creux de son canapé !
Ça raconte quoi ?
The Legend of Zelda est une série de jeux vidéo créée par Nintendo en 1986. Une franchise qui a plus de 30 ans et qui se renouvelle profondément avec son dernier opus : Breath of The Wild. On y suit Link, un courageux chevalier, au cœur du royaume d’Hyrule, qui a pour but de venir en aide à la Princesse Zelda face à un obscur antagoniste : le fléau Ganon.
Mais où est le voyage là-dedans me direz-vous ? Il réside dans la richesse du jeu et la liberté qu’il propose au joueur tout au long de son aventure. Hyrule est une destination à laquelle on accède via sa console, et où les émotions seront presque les mêmes que dans le monde réel. La seule limite sera l’écran de jeu finalement, mais étant donné l’expérience, ce n’est pas vraiment un problème.
Un monde… ouvert !
Quand on commence à jouer, on est d’abord surpris par l’immensité du monde autour de nous. L’horizon à perte de vue, jonché par différents reliefs qui poussent à la curiosité, est de toute beauté. On se sent tout petit face à cette étendue, qui se rassemble vers un point de fuite au loin : le château d’Hyrule.
On incarne donc Link, qui se réveille sur le Plateau du Prélude après une centaine d’années d’errance dans le sommeil. Nu comme un ver, ou presque, il est amnésique et découvre le monde qui l’entoure en même temps que le joueur. Un regard neuf, un œil nouveau, comme un voyageur qui débarque sur le tarmac d’une nouvelle ville. On a envie de tout observer, de tout apprécier, en regardant de tous les côtés. On ne sait pas où donner de la tête en fait ! D’autant que la carte du royaume d’Hyrule ne fait pas moins de 360km², donc il y a de quoi faire.
Une diversité des paysages
Après avoir fini tout ce qu’il y avait à faire sur le Plateau du Prélude, nous devons mener Link… où on veut ! Le jeu laisse la liberté de suivre la quête principale dans l’ordre que l’on souhaite, ce qui n’impose donc aucune contrainte quant au chemin à suivre. Ça peut être terrifiant comme excitant d’ailleurs. Et c’est là qu’on se rend compte de toutes les possibilités qui nous attendent !

Des terres arides, des montagnes florissantes, une forêt lugubre, un volcan en ébullition, une jungle luxuriante, la diversité des décors et biomes ne se compte pas que sur une main. Le champ d’action permet au joueur d’explorer les contrées qu’il souhaite et de choisir son voyage, au cœur même d’un jeu vidéo. Quand on joue, on ne pense pas à une destination réelle, mais on se dit juste qu’on parcourt un monde unique, de la façon dont on le souhaite. Cette promenade peut se faire de manière plus ou moins rapide d’ailleurs, car on peut se déplacer à pied, à cheval, en paravoile (une voile permettant de voler sur plusieurs kilomètres) ou même en se téléportant, tout simplement !
A chaque peuple sa culture
Le voyage ne serait pas ce qu’il est si la rencontre n’en faisait pas partie. Dans Breath of The Wild, on a la possibilité d’explorer plusieurs villages, et notamment d’approcher différents peuples. D’abord les Hyliens, l’ethnie à laquelle appartient Link, sont les plus répandus en Hyrule, et sont ceux qui ressemblent le plus à la race humaine. On pourrait lier ça à un français qui visite la France. La culture est la même, mais les paysages et les coutumes sont différentes d’une ville à une autre.

Il y a ensuite les Piafs, une peuplade d’oiseaux vivant dans les montagnes d’Hebra. Puis les Gerudos, un clan de femmes au nez aquilin et au teint hâlé dont la forteresse se trouve au cœur du désert. S’en suit les Zoras, une population de poissons humanoïdes qui vit par-delà les marécages de Lanelle. Et enfin, les Gorons, de grandes créatures à la peau rocailleuse, ayant installé leur village vers le sommet de la Montagne de la Mort, connue pour sa roche abrupte et son volcan en ébullition. Une variété de rencontres possibles, de coutumes à apprendre, et de cultures à comprendre, qui participent à la richesse de Zelda : Breath of The Wild.
Une aventure vidéoludique… en Hyrule !
Somme toute, au-delà des paysages à découvrir, du déplacement en lui-même, le joueur se doit de s’ouvrir aux autres pour leur venir en aide et appréhender le royaume d’Hyrule dans son ensemble. Comme un citoyen qui souhaite explorer son monde, le joueur accompagne Link dans son aventure et a soif de découvertes pour atteindre son but.
N’est-ce pas le dessein de chaque voyageur sur notre Terre ? Partir découvrir une destination, sa culture, sa faune, sa flore et ses habitants et se nourrir de ces nouvelles connaissances. Au même titre que Link qui part à l’aventure avec pour but final de sauver la Princesse Zelda et le royaume tout entier, n’avons-nous pas tous un objectif en voyageant ?
Bon, on ne parle pas non plus de sauver une nation d’un fléau démoniaque, mais vous avez compris l’idée ! Une découverte de soi, une découverte de l’autre, et ce dans une optique de développement personnel, pour gagner en expérience. Elle est pas belle la vie avec des quêtes pareilles ?!
Comments